"À 20 ans, j'ai perdu ma virginité. À 30 ans, je suis devenue mère.
À 40 ans, j'ai pris un amant.
À quelques semaines de mes 50 ans, je me demande ce qui m'attend. Divorcer ? Quitter mon job ?"
Oser affronter ses rêves, surtout à 50 ans
Allez, vous y avez cru, n'est-ce pas ? Je vous ai entendu, les uns s'étouffer avec leur thé, les autres frétiller en attendant des confessions.
Et pourtant, même si ce n'est pas ma vie, c'est réaliste, non ? Et en étant très honnête avec nous-mêmes, on peut se reconnaitre un peu, beaucoup, à la folie, n'est-ce pas ? Nos vies sont souvent ponctuées des mêmes étapes, des mêmes rêves, des mêmes doutes. Alors même que nous pensons être seules à les vivre.
Alors, depuis ce burnout qui m'a forcé à faire le deuil de la personne que j'avais érigée en rempart, j'exhume chaque jour ce vieux rêve, ce doux rêve, ce fou rêve d'écrire. Chaque jour, je me réveille avec cette envie présente dans chaque battement de mon cœur, et chaque jour, je me perds dans d'autres tâches pour ne pas y faire face. Parce que c'est effrayant. Parce que finalement m'autoriser à voir qui je suis vraiment, à comprendre ce que je dois faire pour me permettre d'exister est terrifiant.
Il m'aura fallu une belle claque le weekend dernier avec moments_by_Lisa, pour me rendre compte que ce n'était plus négociable. Alors que j'avais mes certitudes chevillées au corps, cet état d'urgence les a balayées et a retourné mes priorités pour 2023. Une simple phrase est venue faire exploser le dernier verrou, celui-là même que j'avais barricadé sous des montagnes de distractions. Ce qui en est sorti ne pourra jamais être ignoré désormais : le chant de ma plus belle voix, le chant de ma voix d'enfant. Celle qui libère mon désir le plus secret, le plus fou et en même temps le seul dont je me souvienne : vouloir écrire.
L'écriture en partage
Mais quel rapport avec vous, me direz-vous ? Qu'elle l'écrive son roman et qu'elle nous laisse tranquille.
Mais qui a dit qu'écrire voulait dire écrire un roman ? Peut-être un jour, mais en attendant ce jour, je vais écrire pour vous. Et pour moi aussi.
Loin d'être la seule à avoir posé des verrous, je sais que nous sommes nombreuses à sentir cet élan en nous, sans véritablement le trouver ; en pensant qu'il est ici ou encore là, dans la peinture, dans la céramique, ou ailleurs. Alors, j'ai envie de partager avec vous les étapes que j'ai traversées, ce que j'aurais aimé entendre, comprendre, partager dans mes moments de doutes, de peur, de solitude pour me reconnecter à moi-même.
Et j'ai envie de parler de ce qui peut découler une fois que l'on a fait ce chemin et que l'on a trouvé notre voix. Qu'est-ce qu'on en fait concrètement ? comment on l'aborde au quotidien ? On jette l'eau du bain avec le bébé avec ? on se cache ? Cette aspiration plus large que nous, plus large que notre famille, nos croyances, notre mode de vie peut nous avaler si on ne sait pas quoi en faire.
Ni coach, ni psy, plutôt en mode amie sage (pour ne pas dire vieille) qui a le désir et le besoin de partager et de faire un bout de chemin ensemble.
Dans le désordre, je vais échanger sur le burnout que j'ai vécu, la/les reconversions professionnelles, la céramique évidemment, mais pas que.
J'ose faire ce pas et j'ai hâte de vous lire aussi! À très vite !
Prochain post : Burnout - Vouloir tout envoyer valser, c'est normal, même si...
Merci pour ton partage. J'ai vécu un burnout solide. Et l'univers m'a amené un cadeau. Le cadeau de me libérer de mes blessures d'enfance. Je me suis retrouvé à étudier la PNL un chemin non dans mes plans de vie. Un chemin par contre donc mon âme avait besoin. Car l'univers avait autre choses de plus grand pour moi. Aujourd'hui, je fait toujours le même travail par contre avec paix et joie. Et je guide les femmes en séance comme coach avec une approche PnL. Le plus gros cadeau que je me suis fait est d'exister et ressentir une grande paix intérieur. Je te souhaite que tu retrouve ta paix et tout ce que ton âme désire.
Merci pour ce partage. Je traverse moi-même un burn-out et certaines phrases de votre texte me frappent, font écho à des ressentis. Alors merci de les partager avec nous.
Oh la la je suis si contente de te lire et de voir te lancer dans un projet rêve. J’ai toujours rêve d’écrire quand j’étais petite et là ça y est je vais commencer par un « journal », juste pour laisser sur papier les ressentis. Je te dis pas l’angoisse de la page blanche donc je dis chapeau que tu oses, et que tu écrives un blog. Je serai au rendez vous ici aussi ☺️